Fais le à ta manière : (2019 aou)

  1. Intro
  2. Silverfox
  3. Comme-Intro
  4. Comme-Detro
  5. Annonce fin
  6. Detro

Pour toi, cyber-corsaire, moi, marin de passage Jouant aux émissaires, je n’ai qu’un seul message. Qu’importe ton école, ton maître et sa bannière, Quand un devoir te colle, fais-le à ta manière.

Le renard argenté t’a jeté ta Bouétard. Les Courant fréquentés tentent trop les têtards. Le Chaix-tif canidé le dévoile en noblesse, D’un clin d’oeil anglisé en te rendant Thales.

Je l’ai compris naguère, compris à ma manière.

Comme ce Grelot qui te suit quand tu perds Lecompte Prends Garreau Hippeau-crytes, qui en matrice t’affrontent. Comme ce Bienaimé qui, Comiti téléphone, Alain-proviste, t’a prélevé, d’un monde aphone.

Sérieuse ou buissonière, agis à ta manière.

Comme un Beauman-uscrit Dujardin d’Olivier. Comme le Boulo préscrit qui réjouit Lebouvier. Comme cette Herby-gnorante des chants déchus Duchêne. Comme un Sonet qui vante les vents de la bohême.

C’est celle que l’on préfère, vivons à notre manière.

Holin-compris binaire, ce secret Amiaux-tique Que nous absor-Bion Stagaire. Même s’il nous interdit D’emporter l’IRP à travers l’Atlantique, Durant des dissipés, je léve l’é-Polet dis :

Pour toi, ami Andin, moi, pasteur de passage Sans cerf, sans bouquetin, je n’ai qu’un seul message. Qu’importe ton école, ton maître et sa bannière, Quand un devoir te colle, fais le à ta manière.

Mon âme frivole : (2010)

Imatient, je me noie dans l’eau sans l’impulsion En moi pour m’échapper d’une pression hurlantes. Loin des liens de la loi plus prés de ma passion Qui tôt m’a attrapée dans sa danse oscillante.

J’ai trop voulu l’ambre tant j’ai fait tout les tours Enivrant ma famille de magie, las du corps Et ses tendres membres je les laissent aux vautours C’est vraiment vain sans fille les richesses et l’or.

Je me laissea sombrer sans faire aucune vague Car quand mon corps d’endort, mon libre esprit divague Il se plait son l’ombre et dans la lumière il vole.

Quoi ! Vous riez vauriens, vivant qu’oi qu’il en coute ! Aveugle au vieux décors je serai à l’écoute De ce feu qui s’éteint dans mon âme frivole.

Elle berce mon esprit : (2009 dec)

La blancheur du papier, que seul par ta présence, Ouvert sur l’avenir, autant que le passé, Un présent si préssé, comble avec complaisance. Imitant ton sourire, guide de mes essais, Si devin et dévoué, je vis avec aisance, Embelie sans mentirr, me bat même blesser.

Mais souvent seul, seule toi, loin des envies avides, Emplie mon coeur, seule toi, ma plénitude du vide, Nymphe et femme à la fois, brille de rayons d’or. Image de l’amour, mon espoir sans pandore Voile mais gonfle en moi, quand avec toi je dors, Réve et revis toujours; croît en ce monde aride Et me transforme en roi, avant que le temps ride.

Derrière mes mots, sons que le vent emporte, Á l’égal des héros, tel un chant Valkyrie, Mes sentiments s’entêtent. Ce papier te les porte. Oubliant tout, si bête; je vois ton corps chérie. Un bonheur à la chaine, ta force en moi me porte. Réconfortant ma peine, elle berce mon esprit.

Ma maison : (2007 aou)

Ma maison c’est un mur, un plancher, un plafond. Immense ou miniscule, pour moi elle est normale. Ni droite ni grande ni belle, ce n’est qu’une forme au fond. Archive de mes journées, le nuit, nid d’animal.

Beau si beau qu’un cheateau, qu’un palais puisse paraître, Lançant loin vers le ciel ses dix bites sans fenêtres, Époustouflant et pauvre, héritage des ancètres.

Mais je n’ai ni or, hormi des feux, des Ami, ni tableu, beaux habits, ni visa. Ivres et délivrées, mes idées dérivent, gaies, S’arretant parfois, voir l’art sans débat.

Maintenant ma main tennat en main mes idées, Offre à mes sens, au loin, une visite non guidée. Inconnu du commun, je vogues poches prévidées.

Ma maison est loin désormais mais mes trésors, Eux que j’ai sous silence, bien en moi ils tiennent bon. Mais toi tu te mens et m’entend, faut forcer, sort ! Écoute une fois pour toutes : “nous sommes tous vagabonds”.

Un poême sans fin : (2006 mar)

J’entend chanter le monde, Comme toutes ces musiques oubliées. Il m’entraine dans sa ronde Et je vois mes doights déliés :

Libres, ils s’agitent et dansent Sur un bout de papier hideu. Libre, entre deux lignes je pense Pour l’embellir un peu :

Combien de mots, Combien de vers, de strophes ? Un seul de trop Et c’est la catastrophe :

Vois le toi même ! Sans stylo, sans frémir, Parlant sans thême, Vois ta pensée partir :

Un poême est Fini, Fanné, Quand tu l’oublis :

Mais si En toi tu sens Qu’il vit, Vis en rêvant :

Pars plus loin : (2006 mar)

Paresseux, pars et seul en errant sans remparts. Avec toi, tu nais car tu n’est rien à l’arret. Rend toi y, vas et vie sans abri et nul part. Sur cette terre, ne t’entête pas à être enterré.

Par le ciel, feuille entre arbre et sol, Obéï à toi, vent du vide. Unique, survol les tournesols. Reagarde au nord ton étoile guide.

Perd tes yeux et trouve toi : nu, profite vite du beau. Le tonerre tombre toujours : pour des mots, on se bat. Un mot perdu : “comprendre”, trouve le partout trés tôt. Sure que le monde est plein, sur une carte, il est plat.

Le plongeur : (2006 fev) (mon préféré) !!

Assis à l’ammont, souriant à la mer, Quand l’image l’immerge, qu’il aime s’y noyer ! Lui les revivait, les héros d’Homère, Ôdes où s’emmmellent sang, mer, ciel et foyer. Nul beau mot ne ment, les sentiments morts Gisent, cent milles encore, en rire ou remord. Et lui les repêche, aujourd’hui ça mord !

Lorsqu’il s’assoupi, voyant ses envies, En un monde étrange, vivre sans avis. Seul sur sa falaise, il en rêve ravis.

Pas à pas plus vite, il se rue vers rien. Aprés un appui, le vide saharien … Soudain son soutient le rend aérien !

Prés l’éco l’aclame, puis les vagues, le vent. Un oiseau oisif survolant les flots, Il s’y voit si vague, sa main caresse l’eau, Son corps s’y abat, mou et émouvant.

Pris par la pression, serré sur son sein. Le lourd bruit de fond, un silence salé Orné d’infini, décor sans déssin, Navire navré, lui, ne peut plus couler. Gatté, il ressort de rêves dérivants Et sur sa falaise, va t’il vivre au vent ?

Votre voix muette : (2006 jan)

Peut-on dire pour de vrai, d’un poême qu’il est riche, Simplement s’il surprend, s’il regorge de rymes riches ? Un poême artifice, qui jette sa poudre aux yeux Mais jure sans perdre ses dieux, un poême ennuyeux.

Et l’humain, imbécile, il ne donne son respect Qu’à l’incompréhensible, semblant si supérieur … Les honnêtes … méprisés ! Mais eux restent rieurs : Dans ce monde bien elevés, rien ne compre sauf l’aspect.

Chaque homme sur terre, bien sur, a un coeur et une âme. Mais, gris sous ses habits, il cache trop ses défauts, Les renie sans combattre, sans voir le vrai, le faux. Dans ce sésert mirage, être laid c’est un drame.

Vos terrains, vos terriers, propriétés privées. Des barrières, des murailles, attention chien méchant. Mais, tristes dans vos prisons, vous êtes presque attachants. Dans cette jungle dangereuse, soyez héros, vivez !

Peut-on dire pour de vrai, d’un poếme qu’il est beau Même s’il sonne mal, sonne moche, pieds nues, sans gros sabots ? Simplement simple et … fou ! Que personne n’interprète : Il s’adresse à vous seul, à votre vois muette.

Les jurons : (2006 jan)

Salop Pédé Batard, Voyous, C’est lourd: Pour des Croisé, Matoux Dit trop, Beaux mâles Traité Jamais Toujours. Dient “sales”. Faux croire. Maté.

Crétin, Ordure, Bouffon, Ceux qui, Mot vain, Manière Beau rôle, Fâchés, Mauvais, Trés dure Bien con, Font chier, Crotté. De taire. Bien drôle. Souris, Pas peu, Cabron, Branleur Connard, Pas de Le sud Fais tout Connerie ! Faveur, Sa sonne Sans coeur, Peu rare, Dis le : Si rude. S’en fout. Pourrie … Des “chieurs”.

Je ne sais pas quoi dire : (2006 jan)

SI j’étais un nuage, si libre et sédentaire : Une ombre, pour celle que j’aime, je voilerais le ciel. Brulé par le soleil, enfin plus solitaire ! Proche d’elle, je pleurerais d’amour foi, trop partiel.

Si j’étais le soleil, beau, brullant bien les yeux : Lumière ! De celle que j’aime, j’éclairerais la vie. Le jour, puisqu’elle verra, serra moin ennuyeux. Elle m’enverra ses images d’un visage ravi.

Si j’étais un éclair, aveugle et rayonnant : Un flash, de celle que j’aime, le coeur, je foudroierais : Qu’il batte à ma cadence, à jamais maintenant. Nos âmes volerons ensembles, sans ailes, libérées.

Si j’étais une désert, si vide et si immense : Du chaud, de celle que j’aime, je bercerais le corps. Loin des ruches, des abeilles, loin, loin de la démence, M’apportant la vie, elle, dans mon plus beau décors.

Si, seul, j’étais une boule, bruyant, inécoutée : Quelques bruits pour celle que j’aime, je ferai ma fanfare. Emportée par mon rythme, elle peut danser, chanter. Moi, bateau inutile, elle est mon sens, mon phare.

Mais je ne suis que moi, minus qui veut grandir : Bien que libre de parler, je ne sais pas quoi dire.

Mon héros : (2005 nov)

Grand, géant, majestueux. De son bois, l’homme est fou. Ses fruits doux me nourissent, ses feuilles luisent de fraicheur. Elles forment un épai voile. J’aime me glisser dessous. Á sa cîme, l’abre me hisse, là, tout n’est que splendeur …

Son pied, son piedestral le condamne à grandir. Autour, son ombre s’étend, l’herbe en meurt poliment. Seul, sourd dans ce silence, il souffre sans le dire. Tiens! Le vent le chatouille. Il rit, personne n’entend.

Unne longue vie de patience, des tonnes d’aire, la douleur … Sur lui un hache s’abat. Déjà, c’est enfin l’heure ! Nait pour que l’homme puisse naître, l’abre, désormaias n’est plus.

Toi qui me donne la vie, sur ton corps mort j’écris. Acceptes, en ton honneur, cette modeste poésie. Que l’homme t’en remercie : bout de bois, tu vécus.

Louche spécimen : (2005 jul)

Emmanant d’hiers,l’ère de nos péres,le drôle de rôle des rymes N’est et,jamais,ne sera identique à celui de l’homme:posséder. Roue et empires,l’homme s’est modernisé,il apprend ses hymnes. Une fois,il dit,à nous,enfants de la patrie:“j’vous ai aider”. On avait“gagné”,sous terre,cette guerre sert à définir“crime”. Tant de terrain!Pour diriger le monde,pas question d’en céder.

Écoutez,au loin vos mères.Et leurs sanglots amères! Retenez,si loin vos pères.Eux,et leur savoir-faire! Respectez-vous,tous semblabes: là,vous saurais vivre à l’aise. Et cette poésie.Que,non,jamais,dans une mémoire,elle se taise. Toutefois si belle,universelle,d’elle,on ne dit que foutaises.

Automne arrivant pourtant,les hommes,pour moi,posent problème. Les êtres futurs,comment nous estimeront-ils ?Louche spécimen.

Éternelle noblesse : (2005 jan)

Éternelle noblesse, toi qui dérobe chaque pièce Ne négligeant pas même … le neveu de ta nièce ! Contre qui comptes tu, désormais batailler ? Outre la gloire, la guerrre, désarmé, entaillé. Restes ici, au payx, à l’abri du foyer. Et dis nous protéger, et entend “festoyer”.

Bonnne ou mauvaise année, même si on manque de blé : Impôt, Empire et puis … tout mais pas d’alphabet. Elle, exploitant ses petites fourmis ouvrières, Ne prend pas pour autant, gout à sa fourmillère.

Partout déjà sentons, les récoltes pourries : Le grand grenier du Roi, jamais ne nous nourrie. Une fois celui-çi plein, pas goute pas l’État même. Seuls les messirs profitent. Eux n’ont pas de carême.

Oreiller : (2002 nov)

Sur toi je vais poser Mon oreille Allourdie. Je suis trés fatigué, Je vais aller au lit.

Ne prend pas trop de temps, Martin à t’assoupir. Tu dois dormir avant De te ragaillardir.

Mon oreiller à moi, Je m’endors grâce à toi. Je m’endors une nouvelle fois.

Je me couche il est tard. C’est fini pour ce soir. Je sombre dans le noir.

Pass : 2006 (mar) : Ma marionette (Malisimo !!!)

Pass : 2005 (jui) : une belle ryme en “abe”

Pass : 2004 (nov) : Hugo Vs Beaudelaire (5/20)

Pass : 2004 (nov) : Salut Kelly, c’est moi

Pass : 2003 (fév) : Vivre éternellement

Pass : 2003 (jan) : Montagne et neige

Pass : 2003 (jan) : Incipit d’autobiographie